dimanche 13 septembre 2009

Comme un poisson dans l'eau.


Comme un poisson dans l'eau

La densité du corps du poisson est sensiblement égale à celle de l'eau, autrement dit, à l'intérieur du fluide, le poisson ne pèse rien! Cette particularité lui permet de se déplacer aisément dans son milieu. Vagues, courants, remous et autres mouvements de l’eau ont tendance à ballotter les poissons qui, par le mouvement de leurs nageoires, atténuent les effets de balancement du liquide. Les nageoires impaires (dorsale et anale) agissent comme la quille d'un bateau en stabilisant le poisson. La perche en chasse, dresse sa double dorsale, ce qui lui permet de demeurer en position verticale lors de ses accélérations ou de ses virages rapides.

L'animal monte ou descend à l’intérieur du liquide en gonflant plus ou moins sa vessie natatoire. Les hommes ont copié cette particularité en équipant les sous-marins de ballasts. Lorsque le poisson descend il laisse échapper une partie des gaz de sa vessie, lorsqu'il remonte au contraire il gonfle un peu cette poche, s'allège.

Le poisson mort remonte ventre en l'air : cela est la position logique puisque le dos musculeux est beaucoup plus lourd que le ventre. Seul le poisson vivant est capable de conserver son équilibre à l'intérieur de la masse d'eau grâce à sa poche d'air.

Le corps des poissons est équipé d’un certain nombre de nageoires. Les nageoires paires, pectorales et les pelviennes, correspondent aux membres des autres vertébrés et permettent au poisson de se déplacer sur des distances réduites et de changer de direction. Les nageoires impaires (dorsale, anale) servent à équilibrer le poisson, alors que la caudale mue par les muscles de la queue lui permet de se déplacer.

La colonne vertébrale (arête centrale) est formée d’un grand nombre de petits os (vertèbres) sur lesquelles s’attachent les arêtes, plus ou moins fines que maudissent certains consommateurs.

Les muscles constituent la chair des poissons, ils ont une forme identique (myomères) et se répartissent le long du corps. Ils permettent les déplacements, rapides mais sur des courtes distances.

Le corps est généralement couvert d’écailles qui se recouvrent à la manière des tuiles d’un toit. Lors des déplacements, elles glissent les unes sur les autres. Leur nombre est caractéristique de l’espèce. Chez certaines espèces, les écailles sont très réduites, la peau apparaît nue.

Le nombre d’écailles reste constant durant toute la vie du poisson. Elles grandissent en même temps que l’animal, par ajout de stries concentriques. Les spécialistes parviennent à déterminer l’âge du poisson, comme on le fait avec un tronc d’arbre.

Les branchies, situées de chaque côté de la tête, protégées par un volet osseux, l’opercule, assurent les échanges gazeux entre l’eau et le sang. L’eau entre par la bouche (en observant un poisson en aquarium, il semble bailler régulièrement), irrigue les lamelles branchiales et s’échappe par les ouïes (fentes sous les opercules). Le cœur propulse le sang vers les branchies où s’effectuent les échanges gazeux (fixation d’oxygène, rejet de gaz carbonique). Le sang oxygéné est ensuite distribué dans les organes par les artères et revient vers le cœur par les veines. Les exigences respiratoires varient suivant les espèces : élevées chez les salmonidés (truites, saumon), elles sont plus faibles chez les cyprinidés (carpe, tanche).


Extraits d’un pêcheur sachant pêcher – Disponible à la Fédération 6 € port inclus – sources FNPF.






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