mercredi 29 juillet 2009

Et au milieu coule une rivière.


En hydrographie, une rivière est un cours d'eau qui s'écoule sous l'effet de la gravité et qui se jette dans une autre rivière ou dans un fleuve, contrairement au fleuve qui se jette, lui, selon cette terminologie, dans la mer ou dans l'océan..

En français courant, une rivière est un cours d'eau d'une certaine importance, inférieure subjectivement à celle d'un fleuve, sans autre égard à son débouché

L'origine de la rivière s'appelle la source. La rivière coule dans un chenal appelé le lit, qui chemine dans les terres jusqu'au terme de la rivière, l'embouchure. Celle-ci peut donner dans une autre rivière ou un fleuve (on parle alors de confluent pour désigner l'embouchure) ou un lac. Certaines rivières s'assèchent progressivement en arrivant dans une zone aride, et n'ont pas d'embouchure à proprement parler. On parle alors d'endoréisme.

Chaque rivière collecte l'eau d'un « sous bassin versant », l'ensemble de ces sous-bassins constituant le bassin versant d'un fleuve. Les rivières ont divers facies et abritent divers écosystèmes, de la source à leur embouchure. On parle de torrent si la pente est forte et le courant rapide. Si la berge supporte une large bande boisée, elle est dite ripisylve, et on parle de forêt-galerie si la canopée est jointive au dessus de la rivière.

D'une manière générale, la rivière adapte toujours son lit selon la topologie des lieux :

Si le lit est canalisé dans la roche, la rivière ne pourra pratiquement pas modifier son lit quelle que soit la pente du parcours (sauf érosion très lente par les matières solides transportées par l'eau)

Si le lit est non forcé dans la roche, la rivière (alors classifiée 'libre') adoptera son trajet selon un critère capital : la pente du lit et de l'eau par rapport à la valeur critique 3%

En dessous de 3%, l'eau s'adapte au terrain et ne modifie pas son lit

A 3% le trajet tendra à être rectiligne, c'est l'équilibre de la rivière qui prend le chemin direct

Au dessus de 3%, la rivière creuse des méandres qui augmentent en taille avec l'augmentation de la pente du terrain (et ralentissent la vitesse de l'eau en augmentant la longueur du trajet et par conséquence en réduisant la pente du parcours allongé pour tendre vers 3% en moyenne du trajet)

L’importance du méandrage est également lié à la quantité de matières solides transportées par la rivière, plus elles sont de grosse taille et nombreuses, plus elles ralentissent le débit d'eau, même en pente forte supérieure à 3%, et ont pour conséquence un méandrage moindre.

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